La vie, la guerre et puis rien
EAN13
9782251912615
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Mémoires de Guerre
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La vie, la guerre et puis rien

Les Belles Lettres

Mémoires de Guerre

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La vie, la guerre et puis rien est un témoignage essentiel sur le conflit du
Vietnam. Oriana Fallaci débarque à Saigon en novembre 1967 comme
correspondante du journal l’Europeo. Elle est la seule journaliste italienne à
couvrir cette guerre lointaine. Ses articles connaissent un immense succès et
sont traduits dans le monde entier. Son courage devient légendaire, son culot
et son franc-parler aussi. La guerre, Oriana Fallaci l’a connue enfant quand
elle faisait partie du réseau de résistance antifasciste créé par son père,
mais c’est la première fois qu’elle enfile le treillis du reporter de guerre
qu’elle portera ensuite sur de nombreux autres fronts. À peine rentrée du
Vietnam en 1968, elle est blessée de trois balles dans le dos pendant le
massacre de Tlatelolco à Mexico, dix jours avant l’ouverture des Jeux
Olympiques. « J’ai compris pourquoi on dit que cette guerre est complètement
différente de toutes les autres, elle n’a pas un front précis, le front est
partout », écrit-elle. Attentats, représailles, offensives menées en pleine
ville comme durant celle du Têt à la fin du mois de janvier 1968, Oriana
Fallaci ne se contente pas de raconter les événements, elle dit aussi son
dégoût profond de cette guerre et de toutes les autres, renvoyant dos à dos
ses responsables. Le livre vaut aussi pour la description des rapports de la
petite confrérie de journalistes qui tentent de suivre le conflit au plus
près. 70 d’entre eux y laisseront leur vie. Oriana Fallaci est morte en 2006.
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