Le Cynisme à la Renaissance :  D'Erasme à Montaigne ; suivi de
EAN13
9782600309721
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Cahiers d'Humanisme et Renaissance
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le Cynisme à la Renaissance : D'Erasme à Montaigne ; suivi de "Les Espitres de Diogenes" (1546)

Droz

Cahiers d'Humanisme et Renaissance

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Quiconque considère la résurgence du cynisme à la Renaissance pénètre un
domaine vaste, mais laissé en friche par les philosophes et délaissé des
littéraires. Quelques exemples suffisent à en évaluer l’étendue : reconnaître
Diogène dans le Christ et faire – subrepticement – du premier des Adages un
adage diogénique ; s’assimiler à Diogène roulant son tonneau pour illustrer la
fabrique du Tiers Livre ; attaquer saint Augustin pour son incapacité à
comprendre l’impudeur des cyniques ; souhaiter comme idéal pour l’homme de
n’être " serf de personne ". Voilà quatre positions où l’on aura reconnu
Erasme, Rabelais, Montaigne ainsi que La Boétie et qui persuadent que si le
cynisme est bien une philosophie de la Renaissance, il a aussi été un
formidable moyen de penser et de parler à neuf. Alors que le bien-dire envahit
l’espace public, le dire vrai des cyniques, incisif, est apte à façonner des
formes littéraires inédites et à procurer de nouveaux moyens critiques. Contre
ceux qui prémunissent la morale des discours bien-pensants, Diogène n
’affirmait-il pas, crânement, que l’exercice de la vertu n’est pas pour les
pisse-froid, qu’on peut être obscène et vertueux, violent et pédagogue, tout
en restant " joyeux entre mille " ?
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