Filles de la Pluie — scènes de la vie ouessantine • (illustrations de Mathurin Méheut)
EAN13
9782824052144
Éditeur
Editions des Régionalismes
Date de publication
Collection
Au Viu Leupard
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Filles de la Pluie — scènes de la vie ouessantine • (illustrations de Mathurin Méheut)

Editions des Régionalismes

Au Viu Leupard

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En 1912, Filles de la Pluie obtient le prix Goncourt.

Ouessant, depuis la fin du XIXe siècle, est peu à peu sortie de son isolement
: ses spécificités sont mieux connues grâce aux travaux des folkloristes mais
elle entre véritablement dans le siècle avec la construction du fort Saint-
Michel, conséquence du refroidissement des relations franco-britanniques,
après l’affaire de Fachoda, — type de fort que l’on retrouve dans d’autres
îles : à Houat, à Hoëdic, à Yeu en particulier.

Le choc culturel et humain qui s’ensuivit, entre une population
essentiellement féminine, paysanne, pauvre, restée isolée du monde et les
militaires mis en garnison mais qui s’égayent dans toute l’île, finit par
faire scandale dans les années 1900.

André Savignon a séjourné à Ouessant en 1911 et son livre s’inscrit dans cette
brûlante actualité-là. Le sous-titre de scènes de la vie ouessantine rappelle
d’ailleurs que ce n’est pas un roman mais une suite de récits dont chaque
chapitre est consacré à une Ouessantine : Barba la conteuse, Louise de Niou-
Huella, Claire de Frugulou, Marie de Loqueltas, etc.

Si le livre fit aussi scandale, à l’époque, c’est qu’il dépeignait Ouessant
comme « une sorte de Tahiti européenne ».

Cent ans plus tard, rien de tout cela ne subsiste sinon un beau livre de
littérature de fiction qu’il faut redécouvrir pour son écriture, pour son
évocation d’un Ouessant passé et parfois fantasmé... mais aussi pour les
superbes lithographies du maître Mathurin Méheut qui n’avaient jamais été
rééditées depuis 1934.

*[29 janvier]: selon le calendrier julien
*[IIe]: 2e siècle
*[6e]: Sixième
*[Ier]: 1er siècle
*[XIXe]: 19e siècle
*[26 mai]: selon le calendrier julien
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