- EAN13
- 9791094225721
- Éditeur
- Actualités Éditions
- Date de publication
- 20/01/2023
- Collection
- Les Équilibristes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791094225721
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La Croix est un texte écrit à partir d’un fait réel : celui du massacre de la
Cruz d’Alajuelita (1986), féminicide qui constitue un des épisodes les plus
dramatiques de l’histoire criminelle du Costa Rica, et ce d’autant plus
qu’aucune des enquêtes n’a jamais abouti. Ainsi, ce texte s’inscrit dans le
cadre des dramaturgies contre l’oubli. Pour cela, quatre personnages : Luis et
Isabel qui s’interrogent autant sur le sens de leur vie que sur celui dudit
massacre ; parallèlement, Jorge, le détective en titre, et Gabriela – l’une
des victimes – reconstruisent les faits depuis leur propre perspective, ce qui
les mène sur des territoires de plus en plus flous où la vérité ne s’énonce
pas clairement. Tout le texte est construit sur ce double précepte de la
fabulazione, nous menant vers une origine lointaine et incompréhensible. C’est
aussi une dramaturgie du simulacre où les personnages sont invités à imaginer
ce qui s’est passé. Elle est portée par une pièce musicale européenne, la
Totentanz — Dies Irae de Frantz Liszt, convoquant une véritable polyphonie
scénique. Il nous faut alors trouver notre propre place au milieu de cette
désorientation.
Cruz d’Alajuelita (1986), féminicide qui constitue un des épisodes les plus
dramatiques de l’histoire criminelle du Costa Rica, et ce d’autant plus
qu’aucune des enquêtes n’a jamais abouti. Ainsi, ce texte s’inscrit dans le
cadre des dramaturgies contre l’oubli. Pour cela, quatre personnages : Luis et
Isabel qui s’interrogent autant sur le sens de leur vie que sur celui dudit
massacre ; parallèlement, Jorge, le détective en titre, et Gabriela – l’une
des victimes – reconstruisent les faits depuis leur propre perspective, ce qui
les mène sur des territoires de plus en plus flous où la vérité ne s’énonce
pas clairement. Tout le texte est construit sur ce double précepte de la
fabulazione, nous menant vers une origine lointaine et incompréhensible. C’est
aussi une dramaturgie du simulacre où les personnages sont invités à imaginer
ce qui s’est passé. Elle est portée par une pièce musicale européenne, la
Totentanz — Dies Irae de Frantz Liszt, convoquant une véritable polyphonie
scénique. Il nous faut alors trouver notre propre place au milieu de cette
désorientation.
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