- EAN13
- 9782757404096
- ISBN
- 978-2-7574-0409-6
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 25/10/2012
- Collection
- Droit
- Nombre de pages
- 448
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,4 cm
- Poids
- 706 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Condition juridique du corps humain
Avant la naissance et après la mort
De Xavier Labbée
Presses Universitaires du Septentrion
Droit
Offres
Les formidables progrès de la science ont contraint le juriste à définir le
corps humain avant la naissance et après la mort. Et parce que le juriste
demeure, aujourd'hui encore, prisonnier de l’immuable et incontournable
distinction entre les personnes et les choses, l’auteur se voit amené, dans
une analyse dont l’honnêteté scientifique et la rigueur juridique ne peuvent
être prises en défaut, à dresser un constat qui peut paraître inquiétant. En
l’état actuel du droit objectif, le corps humain avant la naissance et après
la mort se voit remisé au rang des choses, car il n’est pas affecté au service
d’un sujet de droit.
Et le juriste est mis en face de ses responsabilités.
Ne rien faire, c’est accepter le constat proposé. Mais quel devenir pour
l’humanité! Proposer d’un autre côté une solution personnificatrice du corps
humain avant la naissance et après la mort, peut paraître tentant. Mais
l’auteur met en garde le lecteur de ne pas se laisser abuser par les artifices
du langage. Le mot « personne » en droit répond à une définition précise,
qu’on ne peut remetre en cause. Une législation qui qualifierait le corps de
personne pour pouvoir mieux le traiter en objet, serait sans doute pire que le
mal.
corps humain avant la naissance et après la mort. Et parce que le juriste
demeure, aujourd'hui encore, prisonnier de l’immuable et incontournable
distinction entre les personnes et les choses, l’auteur se voit amené, dans
une analyse dont l’honnêteté scientifique et la rigueur juridique ne peuvent
être prises en défaut, à dresser un constat qui peut paraître inquiétant. En
l’état actuel du droit objectif, le corps humain avant la naissance et après
la mort se voit remisé au rang des choses, car il n’est pas affecté au service
d’un sujet de droit.
Et le juriste est mis en face de ses responsabilités.
Ne rien faire, c’est accepter le constat proposé. Mais quel devenir pour
l’humanité! Proposer d’un autre côté une solution personnificatrice du corps
humain avant la naissance et après la mort, peut paraître tentant. Mais
l’auteur met en garde le lecteur de ne pas se laisser abuser par les artifices
du langage. Le mot « personne » en droit répond à une définition précise,
qu’on ne peut remetre en cause. Une législation qui qualifierait le corps de
personne pour pouvoir mieux le traiter en objet, serait sans doute pire que le
mal.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Dictionnaire des peintres des Hauts-de-France, Autour du Salon des artistes lillois (1890-1965)Xavier LabbéePresses Universitaires du Septentrion35,00
-
La confusion juridique des personnes et des choses, Un péril mortel pour l'humanité ?Xavier LabbéeL'Harmattan18,50
-
Introduction générale au droit, Critères et finalités de la norme juridiqueXavier LabbéePresses Universitaires du Septentrion20,00
-
Le droit commun du couple, 2e édition, revue et augmentéeXavier LabbéePresses Universitaires du Septentrion