- EAN13
- 9782330020958
- ISBN
- 978-2-330-02095-8
- Éditeur
- Actes Sud
- Date de publication
- 15/05/2013
- Collection
- LA BIBLIOTHEQUE
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 22,6 x 14,2 x 1 cm
- Poids
- 160 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- arabe
- Fiches UNIMARC
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Issu d'une lignée de hauts dignitaires liés à la famille omeyyade, Ibn Shuhayd (992 - 1035) a vécu la majeure partie de sa courte vie pendant les troubles de la «fitna» qui ont abouti au renversement de ses protecteurs et à la chute du califat de Cordoue.
Dépeint comme un libertin, Ibn Shuhayd semble avoir souffert d'un orgueil prononcé qui est peut-être à l'origine de cette épître, composée en partie pour faire valoir ses qualités d'homme de lettres et son aptitude à égaler les plus célèbres de ses modèles.
À court d'inspiration, Abû ‘Âmir (Ibn Shuhayd) voit lui apparaître une "ombre" qui l'aide à achever son poème et le conduit dans la vallée où, selon la mythologie arabe, vivent les génies inspirateurs des poètes et prosateurs du passé. Il y rencontre ceux des plus grands, d'Imru-l-Qays à Mutanabbî, et leur présente des extraits de ses oeuvres en vue d'obtenir leur agrément. Grâce à ce cadre fictionnel original, à la beauté de nombre des pièces citées et à son style concis et souvent spirituel, cette épître, composée vers 1030, est unanimement considérée comme un chef-d'oeuvre de la littérature arabo-andalouse.
Dépeint comme un libertin, Ibn Shuhayd semble avoir souffert d'un orgueil prononcé qui est peut-être à l'origine de cette épître, composée en partie pour faire valoir ses qualités d'homme de lettres et son aptitude à égaler les plus célèbres de ses modèles.
À court d'inspiration, Abû ‘Âmir (Ibn Shuhayd) voit lui apparaître une "ombre" qui l'aide à achever son poème et le conduit dans la vallée où, selon la mythologie arabe, vivent les génies inspirateurs des poètes et prosateurs du passé. Il y rencontre ceux des plus grands, d'Imru-l-Qays à Mutanabbî, et leur présente des extraits de ses oeuvres en vue d'obtenir leur agrément. Grâce à ce cadre fictionnel original, à la beauté de nombre des pièces citées et à son style concis et souvent spirituel, cette épître, composée vers 1030, est unanimement considérée comme un chef-d'oeuvre de la littérature arabo-andalouse.
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