- EAN13
- 9782867446757
- ISBN
- 978-2-86744-675-7
- Éditeur
- P.O.L.
- Date de publication
- 14/06/1999
- Collection
- Essais
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 21 x 15,5 x 1,8 cm
- Poids
- 313 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Code dewey
- 791.43
- Fiches UNIMARC
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Films, photos, détails : le cinéma burlesque tient dans ce livre la plus grande place. Ce cinéma a été, en Europe, réservé aux enfants.
Monde violent, sans règles de sentiments, véritablement impitoyable, cet enfer goguenard des marginaux sociaux, cet univers sans expression de sentiments était-il un monde pour rire ? Sans doute ces enfants-là ont-ils appris une cause à ces châtiments incessants. Les grands nigauds maladroits, chassieux, fil de fer, obèses, sales, vagabonds avaient gardé, pour nous, l’âge des châtiments, non celui des désirs. Quelle école, quelle initiation ? Ces films-là ont sans doute été tout le réalisme du cinéma : les seules caricatures de notre vie. Tout autre cinéma a été une féerie de sentiments. Monde de pure violence sans équivalent sentimental (l’amour y est toujours une gaffe) : il a suffi de nous en montrer le chaos : l’arche de Noé en train de couler. La réalité mécanique des choses humaines ; les burlesques étaient tout simplement le déchet de cette machine. La seule vision réelle de l'histoire qu’ait produit le cinéma. Tout le reste, sans doute, s’apparente à une féerie sentimentale.
Monde violent, sans règles de sentiments, véritablement impitoyable, cet enfer goguenard des marginaux sociaux, cet univers sans expression de sentiments était-il un monde pour rire ? Sans doute ces enfants-là ont-ils appris une cause à ces châtiments incessants. Les grands nigauds maladroits, chassieux, fil de fer, obèses, sales, vagabonds avaient gardé, pour nous, l’âge des châtiments, non celui des désirs. Quelle école, quelle initiation ? Ces films-là ont sans doute été tout le réalisme du cinéma : les seules caricatures de notre vie. Tout autre cinéma a été une féerie de sentiments. Monde de pure violence sans équivalent sentimental (l’amour y est toujours une gaffe) : il a suffi de nous en montrer le chaos : l’arche de Noé en train de couler. La réalité mécanique des choses humaines ; les burlesques étaient tout simplement le déchet de cette machine. La seule vision réelle de l'histoire qu’ait produit le cinéma. Tout le reste, sans doute, s’apparente à une féerie sentimentale.
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