Pablo, 1, Max Jacob

Birmant/Oubrerie

Dargaud

  • Conseillé par
    13 juillet 2012

    Chronique

    « PABLO » : le ton est donné, on aborde le mont Picasso par la face intime, et on le suit dans sa découverte de la Ville Lumière à l’heure de l’exposition universelle et de la bohème sur la Butte.

    Les premiers pas du prodige espagnol à Paris au tout début du siècle dernier font l’objet d’un récit à deux voix. Amélie Lang, devenue Fernande Olivier en tant que modèle en vogue, conte sa propre histoire jusqu’à sa rencontre avec le peintre, brossant ainsi un édifiant tableau des mœurs de l’époque.

    L’autre narrateur, anonyme, se focalise sur deux faits fondateurs: la passion fatale de son ami Casagemas pour une danseuse du Moulin Rouge (la mort tragique de celui-ci inspirera à Picasso, traumatisé, sa période bleue); et la rencontre avec Max Jacob, héros éponyme de ce premier tome, présenté comme un bon samaritain énamouré qui lui aurait ouvert les portes du mythique « Bateau-Lavoir ».

    Traits, crayonnages, fusain, pastels, les moyens graphiques déployés dans une palette forcément haute en couleurs sont au diapason du tumulte de cette épopée artistique.

    Malo.

    Lire la chronique illustrée : http://www.brestenbulle.fr/?p=3437