- EAN13
- 9782081337701
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 13/03/2014
- Collection
- Champs
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 9,00
Dans sa jeunesse, Simon Leys passa deux ans dans une « cahute » de Hong Kong
avec trois amis étudiants – période bénie où « l’étude et la vie ne formaient
plus qu’une seule et même entreprise ». C’est en souvenir de ce foyer régi par
l’échange et l’émulation, surnommé le « studio de l’inutilité », qu’il a ainsi
intitulé le présent recueil d’essais. Tous regardent ses trois domaines de
prédilection : la littérature, la Chine, la mer. Simon Leys s’y laisse aller à
la jouissance désintéressée de la littérature. Libre de tout carcan, il
partage amours et désamours en matière de lettres, mais toujours en attaquant
son sujet par un biais inattendu. Il y éclaire tour à tour la « belgitude »
d’Henri Michaux, la vie personnelle de George Orwell, la genèse de L’Agent
secret de Joseph Conrad, ou encore l’amitié entre Albert Camus et Czeslaw
Milosz, brosse les portraits de personnalités remarquables et parfois
méconnues – du prince de Ligne, « incarnation du xviiie siècle » à Soon
Mayling, la femme de Chang-Kai-Shek –, revisite les heures les plus terribles
du génocide cambodgien, dont il décrypte chaque rouage, quand il n’épingle
pas, en faisant montre d’une réjouissante causticité, les considérations de
Barthes sur son voyage en Chine en plein maoïsme triomphant.
avec trois amis étudiants – période bénie où « l’étude et la vie ne formaient
plus qu’une seule et même entreprise ». C’est en souvenir de ce foyer régi par
l’échange et l’émulation, surnommé le « studio de l’inutilité », qu’il a ainsi
intitulé le présent recueil d’essais. Tous regardent ses trois domaines de
prédilection : la littérature, la Chine, la mer. Simon Leys s’y laisse aller à
la jouissance désintéressée de la littérature. Libre de tout carcan, il
partage amours et désamours en matière de lettres, mais toujours en attaquant
son sujet par un biais inattendu. Il y éclaire tour à tour la « belgitude »
d’Henri Michaux, la vie personnelle de George Orwell, la genèse de L’Agent
secret de Joseph Conrad, ou encore l’amitié entre Albert Camus et Czeslaw
Milosz, brosse les portraits de personnalités remarquables et parfois
méconnues – du prince de Ligne, « incarnation du xviiie siècle » à Soon
Mayling, la femme de Chang-Kai-Shek –, revisite les heures les plus terribles
du génocide cambodgien, dont il décrypte chaque rouage, quand il n’épingle
pas, en faisant montre d’une réjouissante causticité, les considérations de
Barthes sur son voyage en Chine en plein maoïsme triomphant.
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