Corps soignant / corps soigné : vers une refonte de l'éthique ?, Le Procès des grands criminels de guerre et le procès des médecins à Nuremberg 1946-2006. Questions pédagogiques posées par ces événements
EAN13
9782342165692
Éditeur
Publibook
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Corps soignant / corps soigné : vers une refonte de l'éthique ?

Le Procès des grands criminels de guerre et le procès des médecins à Nuremberg 1946-2006. Questions pédagogiques posées par ces événements

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Le régime nazi a commis l'innommable, s'appuyant sur de nombreux discours,
qu'ils soient philosophiques, politiques, mythiques, historiques,
anthropologiques... Sur des discours médicaux aussi. Car la médecine a joué un
rôle crucial dans la réduction d'une partie de l'humanité au rang de sous-
hommes, d'objets de laboratoire et d'expérience, voire même de créatures
inutiles et dangereuses pour la perpétuation de la société. Durant la Shoah,
la médecine s'est compromise et a perdu toute éthique. Aujourd'hui, soixante
ans après la libération des camps et la découverte de l'insoutenable, quelles
conclusions retirer de cette période noire ? En quoi cette phase critique de
l'histoire médicale peut-elle permettre à cette pratique de repenser ses
fondements et poser les jalons d'une nouvelle morale ? A l'heure où la
génétique apparaît dans toutes ses promesses et ses écueils, ces actes des
journées interuniversitaires de juillet 2006 pensent l'avenir à la sombre
lumière du passé, invitant à une redéfinition de ce qui signifient l'humain et
le vivable pour une science qui doit placer l'éthique au cœur même de sa
pratique. Des articles écrits à l'ombre de l'histoire, dans le souci d'un
avenir incertain. Ces textes ici recueillis et prononcés dans le cadre de la
commémoration des procès de Nüremberg, disent tous, avec intransigeance et
âpreté, la nécessité de repenser la médecine, de réévaluer sa pratique et son
enseignement. Tous témoignent avec rigueur du besoin pour elle, science d'un
homme qui ne saurait être réduit à un simple être en souffrance, de refonder
ses bases morales, ses postulats et ses méthodes, afin de donner le jour à une
pratique littéralement humaine, voire humaniste. Des actes qui, espérons-le,
ne resteront pas lettres mortes et engagerons une réforme de l'institution
médicale.
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