- EAN13
- 9782351593073
- Éditeur
- Presses de l’Ifpo
- Date de publication
- 16/04/2012
- Collection
- Études arabes, médiévales et modernes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La gent d’État dans la société ottomane damascène
Les ‘askar à la fin du XVIIe siècle
Colette Establet, Jean-Paul Pascual
Presses de l’Ifpo
Études arabes, médiévales et modernes
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782351593073
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Dans cet ouvrage, Colette Establet et Jean-Paul Pascual achèvent leur tour
d’horizon de la société ottomane damascène vers 1700. Les inventaires après
décès et les comptes de gestion des orphelins mineurs autorisent l’analyse du
groupe des agents civils et militaires de l’État, les ‘askar. Qui sont-ils ?
Quels liens entretiennent-ils avec la société des ra‘āyā ? Peu avant 1700, ce
n’est pas le montant moyen de leur fortune qui les distingue, mais la
composition de leur patrimoine. Les ‘askar détiennent plus d’espèces que les
ra‘āyā et, s’ils ne négligent pas les activités urbaines, c’est de la
campagne, proche ou lointaine, qu’ils tirent de multiples revenus ; ils sont
liés aux waqf dont ils exploitent biens urbains et ruraux. Ils partagent avec
l’ensemble des sujets la même vie quotidienne, tout en privilégiant le style
de vie des ra‘āyā les plus prospères. Enfin, les hommes affirment leur statut
de ‘askar : ils détiennent armes et chevaux dont la valeur et la beauté
expriment symboliquement l’appartenance à un groupe qui tient à se distinguer
de celui des sujets.
d’horizon de la société ottomane damascène vers 1700. Les inventaires après
décès et les comptes de gestion des orphelins mineurs autorisent l’analyse du
groupe des agents civils et militaires de l’État, les ‘askar. Qui sont-ils ?
Quels liens entretiennent-ils avec la société des ra‘āyā ? Peu avant 1700, ce
n’est pas le montant moyen de leur fortune qui les distingue, mais la
composition de leur patrimoine. Les ‘askar détiennent plus d’espèces que les
ra‘āyā et, s’ils ne négligent pas les activités urbaines, c’est de la
campagne, proche ou lointaine, qu’ils tirent de multiples revenus ; ils sont
liés aux waqf dont ils exploitent biens urbains et ruraux. Ils partagent avec
l’ensemble des sujets la même vie quotidienne, tout en privilégiant le style
de vie des ra‘āyā les plus prospères. Enfin, les hommes affirment leur statut
de ‘askar : ils détiennent armes et chevaux dont la valeur et la beauté
expriment symboliquement l’appartenance à un groupe qui tient à se distinguer
de celui des sujets.
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