- EAN13
- 9782600306270
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Cahiers d'Humanisme et Renaissance - Les Seuils de la Modernité
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Pré-Histoires II : Langues étrangères et troubles économiques au XVIe siècle
Terence Cave
Droz
Cahiers d'Humanisme et Renaissance - Les Seuils de la Modernité
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782600306270
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A la suite de Pré-histoires. Textes troublés au seuil de la modernité (Droz,
1999), Pré-histoires II recourt derechef aux textes littéraires et aux sources
para-littéraires, discursives notamment, pour éclaircir des questions non
résolues de l’histoire culturelle et de ses codes sociaux. S’inspirant de la
rencontre, au début de l’œuvre de Rabelais, de Pantagruel et d’un Panurge
polyglotte, la première partie interroge le statut des langues vivantes au
XVIe siècle et constate l’évolution rapide des moyens de les apprendre. La
seconde partie observe les effets de l'enchérissement qui secouait alors
l’Europe, les identifiant notamment dans l’inflation économique et dans
l’intérêt pour les langues étrangères considérées comme une technique
d’expansion marchande. Elle cherche en somme à déterminer à quel point la
célèbre Response à M. de Malestroict, où Jean Bodin se fait l’analyste de la
croissance, peut être citée comme un "seuil" de la compréhension graduelle de
cette convergence.
Des textes très divers sont sollicités dans ces explorations ; ce sont
pourtant des épisodes empruntés à François Rabelais qui en constituent le plus
souvent le paradigme, si bien qu'on en vient à considérer Pré-histoires II
comme une méditation sur Rabelais et sa relation à l'histoire, économique et
culturelle, numéraire et littéraire en particulier. La réflexion tend à
établir que des phénomènes troubles, considérés habituellement comme distincts
ou même incompatibles, sont présentés comme liés, dans le monde imaginaire de
la fiction rabelaisienne, avec une lucidité exemplaire.
*[Cie]: compagnie
1999), Pré-histoires II recourt derechef aux textes littéraires et aux sources
para-littéraires, discursives notamment, pour éclaircir des questions non
résolues de l’histoire culturelle et de ses codes sociaux. S’inspirant de la
rencontre, au début de l’œuvre de Rabelais, de Pantagruel et d’un Panurge
polyglotte, la première partie interroge le statut des langues vivantes au
XVIe siècle et constate l’évolution rapide des moyens de les apprendre. La
seconde partie observe les effets de l'enchérissement qui secouait alors
l’Europe, les identifiant notamment dans l’inflation économique et dans
l’intérêt pour les langues étrangères considérées comme une technique
d’expansion marchande. Elle cherche en somme à déterminer à quel point la
célèbre Response à M. de Malestroict, où Jean Bodin se fait l’analyste de la
croissance, peut être citée comme un "seuil" de la compréhension graduelle de
cette convergence.
Des textes très divers sont sollicités dans ces explorations ; ce sont
pourtant des épisodes empruntés à François Rabelais qui en constituent le plus
souvent le paradigme, si bien qu'on en vient à considérer Pré-histoires II
comme une méditation sur Rabelais et sa relation à l'histoire, économique et
culturelle, numéraire et littéraire en particulier. La réflexion tend à
établir que des phénomènes troubles, considérés habituellement comme distincts
ou même incompatibles, sont présentés comme liés, dans le monde imaginaire de
la fiction rabelaisienne, avec une lucidité exemplaire.
*[Cie]: compagnie
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