Pour fixer la trace : photographie, littérature et voyage au milieu du XIXe siècle
EAN13
9782600308397
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Histoire des Idées et Critique Littéraire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Pour fixer la trace : photographie, littérature et voyage au milieu du XIXe siècle

Droz

Histoire des Idées et Critique Littéraire

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Pour fixer la trace interroge des écrits qui, au XIXe siècle, partagent un
objet commun, non-littéraire, la photographie. Cette dernière inaugure un type
de représentation, apparemment opposé à celui que propose la littérature. Des
textes d’écrivains, d’historiens, de critiques, contribuent directement ou
indirectement, à questionner cette rencontre problématique. Autour de Maxime
Du Camp et de son Egypte, Nubie, Palestine et Syrie – le premier livre
français illustré de photographies –, se constitue un champ intellectuel qui
mérite d’être cerné. Creuset d’une réflexion « littéraire » sur la
photographie, il impose un éclairage nouveau sur des œuvres littéraires
connues. La situation de Maxime Du Camp dans le monde littéraire et éditorial,
ses prises de position théoriques sur les arts et la littérature, permettent
de comprendre la place de la photographie dans l’histoire culturelle du XIXe
siècle.
De la confrontation de grands textes de fiction, de récits de voyages, de
travaux d’histoire, de commentaires d’épreuves photographiques se dégage une
sensibilité commune, de l’ordre d’un modèle culturel, que la photographie
structure de manière spécifique. Un motif traverse ce corpus de textes émanant
pourtant de sources diverses : celui du « faire-vivre ». Il définit la
spécificité ontologique de la photographie, tout en posant une question
fondamentale à l’écriture de type historique et fictionnel. Il est au cœur de
l’écriture du voyage. Autour de lui se cristallise la tension entre réel et
imaginaire d’une part, entre photographie et texte descriptif d’autre part,
dont il s’agit de définir les termes dans l’épistémologie du siècle des
Lumières et d’étudier les variations jusque dans le discours de la critique
littéraire de la fin du XIXe siècle. Le « faire-vivre » régit aussi
stylistiquement un genre que la photographie renouvelle : l’ekphrasis, ou les
moyens que s’offre un texte pour restituer par la parole les qualités de
présence et d’attestation propres à la photographie.
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