- EAN13
- 9782600316460
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2013
- Collection
- Cahiers d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782600316460
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Evêque humaniste, protégé du pape Léon X qui lui commanda une épopée, la
Christiade, censée alimenter la propagande pontificale, Marco Girolamo Vida
connut, avec son De arte poetica, un succès qui ne se démentit pas jusqu'à la
fin du XVIIIe siècle. Rejeté au XIXe pour cause de classicisme, cet ouvrage
bénéficie aujourd'hui du renouvellement d'intérêt dont sont l'objet les
poétiques de la Renaissance. S'inspirant d'Horace pour la forme épistolaire et
de Quintilien pour l'organisation, Vida fait de Virgile son modèle privilégié:
il multiplie les références textuelles à son œuvre, lui emprunte le principe
de l'imitation créatrice, qu'il utilise volontiers pour rivaliser avec son
modèle dans un jeu intertextuel raffiné. A l’image des Géorgiques, le De arte
poetica est un véritable laboratoire esthétique. Si l’œuvre de Vida est une
épopée, c'est finalement celle de la poésie elle-même: dans une Italie menacée
par la barbarie et incapable de s'en défendre, elle apparaît comme le dernier
lieu où l’on peut encore livrer bataille.
Christiade, censée alimenter la propagande pontificale, Marco Girolamo Vida
connut, avec son De arte poetica, un succès qui ne se démentit pas jusqu'à la
fin du XVIIIe siècle. Rejeté au XIXe pour cause de classicisme, cet ouvrage
bénéficie aujourd'hui du renouvellement d'intérêt dont sont l'objet les
poétiques de la Renaissance. S'inspirant d'Horace pour la forme épistolaire et
de Quintilien pour l'organisation, Vida fait de Virgile son modèle privilégié:
il multiplie les références textuelles à son œuvre, lui emprunte le principe
de l'imitation créatrice, qu'il utilise volontiers pour rivaliser avec son
modèle dans un jeu intertextuel raffiné. A l’image des Géorgiques, le De arte
poetica est un véritable laboratoire esthétique. Si l’œuvre de Vida est une
épopée, c'est finalement celle de la poésie elle-même: dans une Italie menacée
par la barbarie et incapable de s'en défendre, elle apparaît comme le dernier
lieu où l’on peut encore livrer bataille.
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