- EAN13
- 9782746526198
- Éditeur
- Editions Le Pommier
- Date de publication
- 25/01/2023
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
On part en exil pour fuir la guerre, la famine, des conflits politiques ou
familiaux ; on part en voyage pour découvrir le vaste monde, changer
d’horizon. Mais pourquoi revient-on ? Qu’est-ce qui pousse Ulysse à abandonner
Calypso et à retourner à Ithaque ? Pourquoi l’explorateur du bout du monde
rentre-t-il chez lui ? Pourquoi quitter l’extraordinaire, l’aventure, le
dépaysement pour retrouver le quotidien dans sa banalité ? Du désir de retour,
les livres parlent peu. En français, d’ailleurs, il y a des mots pour désigner
celui qui part (le voyageur, l’aventurier, l’exilé), non celui qui revient.
Revenant ? Trop spectral. Rapatrié ? Celui-là n’a pas le choix du retour.
Quant au « rescapé », ses épreuves passées intéressent plus que l’épreuve de
son retour. Pourquoi ce manque, qui en dit long ? Et si revenir n’était pas le
contraire de partir ? C’est à ces questions que Céline Flécheux tente
d’apporter des réponses. En s’appuyant sur de nombreux exemples tirés de la
culture commune, de Homère au Nietzsche de l’Éternel Retour en passant par la
parabole du Fils prodigue et ses réinterprétations picturales, elle montre que
revenir chez soi, c’est d’abord faire l’épreuve d’un retour à la vie normale.
Mais c’est aussi et surtout revenir dans le temps.
familiaux ; on part en voyage pour découvrir le vaste monde, changer
d’horizon. Mais pourquoi revient-on ? Qu’est-ce qui pousse Ulysse à abandonner
Calypso et à retourner à Ithaque ? Pourquoi l’explorateur du bout du monde
rentre-t-il chez lui ? Pourquoi quitter l’extraordinaire, l’aventure, le
dépaysement pour retrouver le quotidien dans sa banalité ? Du désir de retour,
les livres parlent peu. En français, d’ailleurs, il y a des mots pour désigner
celui qui part (le voyageur, l’aventurier, l’exilé), non celui qui revient.
Revenant ? Trop spectral. Rapatrié ? Celui-là n’a pas le choix du retour.
Quant au « rescapé », ses épreuves passées intéressent plus que l’épreuve de
son retour. Pourquoi ce manque, qui en dit long ? Et si revenir n’était pas le
contraire de partir ? C’est à ces questions que Céline Flécheux tente
d’apporter des réponses. En s’appuyant sur de nombreux exemples tirés de la
culture commune, de Homère au Nietzsche de l’Éternel Retour en passant par la
parabole du Fils prodigue et ses réinterprétations picturales, elle montre que
revenir chez soi, c’est d’abord faire l’épreuve d’un retour à la vie normale.
Mais c’est aussi et surtout revenir dans le temps.
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