- EAN13
- 9782748378900
- Éditeur
- Mon Petit Éditeur
- Date de publication
- 03/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782748378900
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
13.99
Autre version disponible
-
Papier - Publibook 27,38
Pistes Ho Chi Minh. Hier lieu de mort et de souffrances. Aujourd’hui produit
d’appel pour tour opérateur, soleil, interrogations sans réponse. Tran Chinh
Vu, l’auteur, est revenu de l’enfer. C’était sur les berges d’une rivière du
Laos au nom chantant de Se bang hien. Avec son roman La Rivière en feu il a
voulu que l’épopée des hommes enfants, des jeunes filles, qui mirent en
veilleuse leurs rêves, ne soit enfouie sous les poussières de l’oubli.
Printemps 1972, sous la menace permanente de l’aéronavale U.S. et des B52 il
faut ravitailler le Sud. Pas de bataille, pas d’envolées lyriques. Il n’y a
que le peuple des « termites », celui qui ne peut s’activer que dans le noir.
Seul un rescapé du drame pouvait aussi bien en parler. Se bang hien, c’est
l’ode d’un survivant à ses frères et sœurs d’armes. À Ngan, la plus belle
fille de la division, qui voudrait tant connaître Hanoi ; Minh, le héros, déjà
veuf à qui une voyante avait prédit que son karma ne s’accomplirait qu’à la
troisième épouse ; Mun, le trompe la mort, que seul la guerre à sauvé ; Tuy
qui a toujours le moral et qui aurait voulu, pour se venger des privations,
avoir dix enfants ; Vinh, la doctoresse, dont le mariage et le bonheur n’ont
été que de quelques nuits. Chirurgien elle dirige un hôpital de campagne,
tient les mains de « ses enfants » qui savent qu’ils ne reviendront jamais. Il
y en a eu tant d’autres et même des lâches. La paix est revenue. Ils ne sont
plus que trois à revenir sur les lieux de leurs souffrances. Au petit
cimetière, la forêt a repris ses droits. Ils ont envie de pleurer mais, à trop
pleurer dans la nuit, la source de leurs larmes s’était tarie. Larmes et
douleurs resteront, à jamais, enfouies dans le cœur du soldat. André Coulier,
né Do Van Dê
d’appel pour tour opérateur, soleil, interrogations sans réponse. Tran Chinh
Vu, l’auteur, est revenu de l’enfer. C’était sur les berges d’une rivière du
Laos au nom chantant de Se bang hien. Avec son roman La Rivière en feu il a
voulu que l’épopée des hommes enfants, des jeunes filles, qui mirent en
veilleuse leurs rêves, ne soit enfouie sous les poussières de l’oubli.
Printemps 1972, sous la menace permanente de l’aéronavale U.S. et des B52 il
faut ravitailler le Sud. Pas de bataille, pas d’envolées lyriques. Il n’y a
que le peuple des « termites », celui qui ne peut s’activer que dans le noir.
Seul un rescapé du drame pouvait aussi bien en parler. Se bang hien, c’est
l’ode d’un survivant à ses frères et sœurs d’armes. À Ngan, la plus belle
fille de la division, qui voudrait tant connaître Hanoi ; Minh, le héros, déjà
veuf à qui une voyante avait prédit que son karma ne s’accomplirait qu’à la
troisième épouse ; Mun, le trompe la mort, que seul la guerre à sauvé ; Tuy
qui a toujours le moral et qui aurait voulu, pour se venger des privations,
avoir dix enfants ; Vinh, la doctoresse, dont le mariage et le bonheur n’ont
été que de quelques nuits. Chirurgien elle dirige un hôpital de campagne,
tient les mains de « ses enfants » qui savent qu’ils ne reviendront jamais. Il
y en a eu tant d’autres et même des lâches. La paix est revenue. Ils ne sont
plus que trois à revenir sur les lieux de leurs souffrances. Au petit
cimetière, la forêt a repris ses droits. Ils ont envie de pleurer mais, à trop
pleurer dans la nuit, la source de leurs larmes s’était tarie. Larmes et
douleurs resteront, à jamais, enfouies dans le cœur du soldat. André Coulier,
né Do Van Dê
S'identifier pour envoyer des commentaires.