Condamnée à l'exil - Témoignage d'une rescapée del'enfer des camps chinois
EAN13
9782755689273
Éditeur
Hugo Document
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
allemand
Fiches UNIMARC
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Condamnée à l'exil - Témoignage d'une rescapée del'enfer des camps chinois

Hugo Document

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« Le monde entier doit apprendre ce qui se passe dans les camps et connaître
les réelles intentions de la Chine. »

Entre 2013 et 2014, une série d'attentats fait trembler la Chine. En réaction,
le gouvernement installe des camps d'internement dans la province du Xinjiang,
au nord-ouest du pays. Les minorités ouïgoures et kazakhes de confession
musulmane sont les premières visées. Si les preuves de leur persécution sont
accablantes, Pékin continue d'évoquer de simples « programmes de formation
professionnelle» auxquels les « élèves » participent « librement ». En2017,
Sayragul Sauytbay, alors directrice d'école, se trouve à son tour prise dans
l'enfer de la répression chinoise. Quand son mari, d'origine kazakhe lui
aussi, et leurs deux enfants quittentle pays, elle subit plusieurs
interrogatoires avant d'être envoyée dans l'un de ces « centres de
transformation par l'éducation ». Elle est sommée d'y enseigner la langue, la
culture et l'idéologie politique chinoises aux autres détenus - du matin au
soir. Ce rôle lui donne accès à des données sensibles dévoilant la
patientestratégie chinoise de fragilisation des démocraties occidentales pour
mieux, un jour, les renverser. Dans le camp, les conditions de vie sont
inhumaines : lavage de cerveau, torture et viol y sontmonnaie courante, quand
la prise forcée de médicaments sert à abrutir ou empoisonner les détenus.
Chaque nuit, il leur faut se tenir dos au mur, bras levés, pour avouer leurs «
péchés ». Contre toute attente, Sayragul Sauytbay est libérée en 2018,avant
d'être de nouveau menacée d'internement, en tant que prisonnière cette fois-
ci. Elle fuit alors au Kazakhstan. Désormais réfugiée en Suède, elle continue
son combat contre les manoeuvres diplomatiques de la Chine en généreux
investissements, afin de créer une dépendance chez les pays financés.
L'ambition ? Assujettir un jour le monde libre. Le modèle ? Le Xinjiang, placé
sous le joug d'un État policier, fruit d'un totalitarisme sans précédent.
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