- EAN13
- 9782764641736
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 13/03/2012
- Collection
- Essais et Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Un cynique chez les lyriques
Denys Arcand et le Québec
Carl Bergeron
Éditions du Boréal
Essais et Documents
Livre numérique
« J’ai lu votre texte. Il m’a beaucoup touché. C’est, de toute ma vie, parmi
les plus exacts que j’aie lus sur mon travail. » Tels ont été les premiers
mots de Denys Arcand à Carl Bergeron, jeune essayiste de quarante ans son
cadet, après qu’il a pris connaissance de Un cynique chez les lyriques. En
effet, c’est un portrait sensible du cinéaste que l’auteur ébauche ici à
travers une lecture et une interprétation serrées de son travail, des premiers
films pour l’ONF jusqu’aux films de consécration. Lettré casanier et ironique,
lecteur de Gibbon et de Machiavel, pré-boomer étranger au nationalisme
canadien-français comme au lyrisme de la Révolution tranquille, Arcand cultive
une sensibilité en porte-à-faux avec les grands mythes collectifs qui ont
forgé la société québécoise. Cette sensibilité, d’aucuns l’ont qualifiée avec
raison de « cynique », sans avoir toujours conscience de la signification du
mot, qu’ils associent à un trait de caractère plus qu’à une intelligence des
choses. Carl Bergeron remonte aux sources intimes du cynisme philosophique
d’Arcand et montre au contraire la filiation trouble et émouvante qui n’a
cessé d’unir celui-ci à son pays natal, dans une tension permanente entre le
sentiment d’appartenance et la nécessité de faire une œuvre. En complément de
lecture, un Denys Arcand attentif lui fait écho par des commentaires mordants
et éclairants, tantôt évoquant des anecdotes, tantôt proposant des
explications sur son parcours.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
les plus exacts que j’aie lus sur mon travail. » Tels ont été les premiers
mots de Denys Arcand à Carl Bergeron, jeune essayiste de quarante ans son
cadet, après qu’il a pris connaissance de Un cynique chez les lyriques. En
effet, c’est un portrait sensible du cinéaste que l’auteur ébauche ici à
travers une lecture et une interprétation serrées de son travail, des premiers
films pour l’ONF jusqu’aux films de consécration. Lettré casanier et ironique,
lecteur de Gibbon et de Machiavel, pré-boomer étranger au nationalisme
canadien-français comme au lyrisme de la Révolution tranquille, Arcand cultive
une sensibilité en porte-à-faux avec les grands mythes collectifs qui ont
forgé la société québécoise. Cette sensibilité, d’aucuns l’ont qualifiée avec
raison de « cynique », sans avoir toujours conscience de la signification du
mot, qu’ils associent à un trait de caractère plus qu’à une intelligence des
choses. Carl Bergeron remonte aux sources intimes du cynisme philosophique
d’Arcand et montre au contraire la filiation trouble et émouvante qui n’a
cessé d’unir celui-ci à son pays natal, dans une tension permanente entre le
sentiment d’appartenance et la nécessité de faire une œuvre. En complément de
lecture, un Denys Arcand attentif lui fait écho par des commentaires mordants
et éclairants, tantôt évoquant des anecdotes, tantôt proposant des
explications sur son parcours.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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