La poussière, dialogue poème et photographie : A noir E blanc
EAN13
9782814500365
Éditeur
PublieNet
Date de publication
Collection
L'esquif
Langue
français
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La poussière

dialogue poème et photographie : A noir E blanc

PublieNet

L'esquif

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782814500365
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Nous avons sollicité Lucien Suel dès le lancement de l’expérience publie.net,
pour son positionnement d’auteur : sa présence de terrain, dans son territoire
du Nord, ses performances de poète, le risque pris avec des musiciens.

Mais aussi parce que ça l’a mené à une posture inédite pour l’oeuvre : une
suite de textes brefs chacun provoquant une réalisation artisanale, parfois
manuscrite, diffusée directement par l’auteur via sa Station Underground
d’Émerveillement littéraire.

Il était bien sûr logique que Lucien Suel ait été un des premiers à investir
l’espace blog en tant que création littéraire, risquée, démultipliée, voir
Silo, ou exemple dans tiers livre invite.

Il existe un autre Lucien Suel : l’espace Internet A noir E blanc n’est pas
d’abord le sien, mais celui d’une photographe, Josiane Suel. Une recherche
texte et image ancrée dans le territoire rural de l’Artois, les objets
quotidiens, le travail de mémoire, dans la permanente friction du monde
contemporain. Et c’est bien le texte qui, en venant s’assembler près de la
photographie, quitte du même coup l’instance de représentation pour devenir
fiction, parfois fantastique vaguement menaçant, ou rêveur, ou politique.

C’est eux-mêmes, Lucien et Josiane, qui ont défini la première limite de cet
ensemble. Ensemble circulaire : le dernier mot de chaque poème donne son titre
et son premier mot au suivant. Ainsi, le développement des textes trouve sa
propre logique en dehors du mouvement narratif des images.

Ils ont continué depuis lors, et nous sommes nombreux (moi c’est le dimanche
matin), à venir rêver devant ce compagnonnage en libre dérive,mais où toujours
c’est une sorte d’épiphanie qui commande – ce qu’on rencontre, c’est bien
notre propre monde.

Côté publie.net, en quelques mois nous avons beaucoup appris. Il était temps
de reprendre cet ensemble, et lui donner une mise en page qui permette
vraiment de lui faire honneur.

Et puis Lucien Suel vient de publier une fiction, Mort d’un jardinier, texte
qui participe de ce que Barthes nommait On écrit toujours avec de soi,
puisque, sans être nullement autobiographique, les vecteurs d’intensité qu’on
trouve dans Poussière, et notamment le rapport au territoire, à la terre en
travail, aux éléments naturels et leur croisement avec nos destins minuscules,
acception Michon du mot, s’y retrouvent...

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