La mort de la terre, En 1910, il y a juste un siècle, le pressentiment de comment l'homme se met en danger, s'il met en danger la terre...
EAN13
9782814505810
Éditeur
PublieNet
Date de publication
Collection
ArchéoSF
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La mort de la terre

En 1910, il y a juste un siècle, le pressentiment de comment l'homme se met en danger, s'il met en danger la terre...

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L'oeuvre de J.H. Rosny l'aîné vient de passer en domaine public. Mais, 70 ans
après sa mort, avons-nous cessé de le lire, avec ce mélange d'effroi et de
malaise qui signe les grandes oeuvres de la science-fiction ?

Etrange, de le voir correspondre avec Conan Doyle, et inventer simultanément
avec H.G Wells des thèmes qui nous touchent avec la même urgence aujourd'hui.

On sait – depuis 1945 exactement – que l'homme a désormais la possibilité
d'annihiler sa propre planète. On sait, avec de plus en plus de signaux
d'alerte, que la façon dont nous utilisons les ressources de notre propre
planète nous mettent nous-mêmes collectivement en danger.

Ce qui est fascinant dans "La mort de la terre", c'est que Rosny l'aîné en
fait une fable merveilleuse, avec de la douceur et du rêve. L'homme est
composé d'eau : on va le priver d'eau. Les survivants errent sur une planète
mise à mal. Les peuplades qui ont réchappé pratiquent l'euthanasie. Et,
surtout, une nouvelle vie se saisit de la planète, via d'étranges êtres issus
du monde minéral, ou bien le concept de la vie ayant migré de l'organique au
minéral – avec explications scientifiques à la clé.

Mais acceptons de rêver : la littérature naît de notre inquiétude, et la
réveille. Elle est aussi ce qui nous induit à la résistance, voire la survie.

S'il faut se laisser à nouveau surprendre par Rosny l'aîné, et ne pas le
laisser discrètement à l'ombre de la "Guerre du feu" qui touche pourtant aussi
un fantasme sensible, c'est bien parce que les problèmes qu'il évoque
pourraient bien, à un siècle de distance, se révéler nos pires maladies, nos
risques premiers.

Et c'est pour cela que, par delà le plaisir de la fable, et cette langue belle
et directe, nous l'en remercions.

FB
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