La force mystérieuse, la lumière est malade : un souffle de mort embrase l'humanité
EAN13
9782814505827
Éditeur
PublieNet
Date de publication
Collection
ArchéoSF
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La force mystérieuse

la lumière est malade : un souffle de mort embrase l'humanité

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ArchéoSF

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  • Aide EAN13 : 9782814505827
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L'oeuvre de J.H. Rosny l'aîné vient de passer en domaine public. Mais, 70 ans
après sa mort, avons-nous cessé de le lire, avec ce mélange d'effroi et de
malaise qui signe les grandes oeuvres de la science-fiction ?

Etrange, en tête de cette fiction tout entière basée sur peur, malaise,
angoisse de le voir en préliminaire correspondre avec M. Conan Doyle lui-même,
à propos du récit "The poison belt" que H.G Wells publie quasi simultanément,
quasi sur le même thème, et bien sûr sans concertation des deux écrivains.

La lumière nous reste aujourd'hui une énigme : limite ou non de sa vitesse,
lumière fossile, orages stellaires... Et si un de ces orages venait à
traverser notre galaxie, et que soudain notre lumière habituelle, celle du
soleil, en devienne malade ? Soudain, d'étranges dédoublements de réfraction.
Soudain il manque une couleur au vieux spectre...

Et d'étranges phénomènes s'emparent des grandes villes : crises d'angoisse,
émeutes et violences qui se propagent.

Écrit en 1913, Rosny l'aîné se confie aux éléments les plus déterminants de la
modernité : l'automobile omniprésente, le rôle de la presse, le téléphone, et
bien sûr les lois de l'optique, même quand elle se détraque. Lorsque
s'évanouit la première attaque, il tire les conséquences sociales et
économiques – très positives – d'une catastrophe qui a brusquement vidé d'un
tiers l'effectif humain. Sauf qu'ici ce n'est pas fini...

On pense à bien des malaises et catastrophes plus récentes. Et difficile
d'échapper à l'ombre rétrospective de la catastrophe elle bien réelle et
similiaire, qui embrasera le monde un an plus tard, en 1914, pour quatre
années d'obscurité pire, si due seulement aux hommes.

S'il faut se laisser à nouveau surprendre par Rosny l'aîné, et ne pas le
laisser discrètement à l'ombre de la "Guerre du feu" qui touche pourtant aussi
un fantasme sensible, c'est bien parce que les problèmes qu'il évoque
pourraient bien, à un siècle de distance, se révéler nos pires maladies, nos
risques premiers.

Et c'est pour cela qu'on s'abandonnera d'un seul trait à ce roman d'ampleur.

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