Paroles de poilus guyanais
EAN13
9782844509895
Éditeur
Ibis Rouge
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Paroles de poilus guyanais

Ibis Rouge

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« Je te parle ainsi à cœur ouvert… »
A. Jorset, Lettre à son père, 19 août 1915.

Appelés à connaître le service militaire très tardivement, avec l’application
de la loi du 7 août 1913, qui organise pour la première fois la conscription
des citoyens français dans les « vieilles colonies » de la France, les jeunes
Guyanais ne connaissent pas, dans leur pays d’origine, de tradition militaire
« historique » avant la guerre de 1914-1918.
La Grande Guerre est le premier conflit armé dans lequel des soldats guyanais
sont mobilisés. Ils se retrouvent en Flandres, en Champagne, en Lorraine, aux
Dardanelles, en Macédoine, également en Afrique.
Le contingent guyanais, reflet de la faible population de la colonie, fut peu
nombreux, moins de deux mille soldats tout au plus. Aucun ancien combattant
guyanais n’a publié de souvenirs de guerre après le conflit. Peu de poilus
guyanais ont tenu la plume, ou plutôt peu d’écrits de soldats, rédigés pendant
la guerre, nous sont connus ou nous sont parvenus : des témoignages, quelques
lettres, et surtout un « Carnet d’impressions… », journal manuscrit tenu par
un soldat de Cayenne, marié, jeune père de trois enfants en bas-âge, fauché
par la mitraille dans l’Aisne en 1918.
Les Paroles de poilus guyanais, quoique peu nombreuses, n’en sont que plus
précieuses pour mieux appréhender, même partiellement, ce que fut la réalité
humaine – psychologique et matérielle – du premier conflit mondial pour ces
jeunes hommes, dont la plupart foulaient pour la première fois le sol de
France, la « mère patrie », ou allaient combattre dans des pays dont le nom-
même leur était jusque-là inconnu.
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