Les géographes et le développement, Discours et actions
EAN13
9782858924981
Éditeur
Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine
Date de publication
Collection
Épistémologie
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les géographes et le développement

Discours et actions

Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine

Épistémologie

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782858924981
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Entre 2005 et 2008. sous la conduite de Christian Bouquet et Hélène Velasco-
Graciet, trois colloques ont été organisés à la Maison des Sciences de l'Homme
d'Aquitaine par le laboratoire ADES-CNRS pour essayer de clarifier la position
de la géographie française par rapport aux ambiguïtés de la discipline face à
la colonisation, à la tropicalité, et au développement. Après avoir tenté de
savoir si la géographie coloniale était colonialiste (L'Empire des
géographes), puis si la géographie tropicale était fille de la précédente et
avait encore un sens (Les Tropiques des géographes), un ensemble de chercheurs
ont affronte la question du « développement ». considéré comme le dernier
terrain pour une géographie hors des murs occidentaux, pour confirmer ou
infirmer qu'il s'agissait du dernier refuge possible pour ceux qui travaillent
dans les Suds. Même si les hypothèses de départ ont été traitées avec
d'infinies précautions car le débat n'est pas encore débarrassé des passions
anciennes la filiation géographie coloniale / géographie tropicale /
géographie du développement n'a pas été démontrée. Comme souvent, plus que des
réponses, c'est une série de questions qui surgissent à la lecture des
articles. En invitant les auteurs à s'interroger sur le lien qu'ils
établissent entre leurs discours sur le développement et leurs actions
concrètes dans ce domaine, les organisateurs savaient que le fossé entre les
scientifiques et les experts ne serait pas comblé. Il reste donc à savoir
pourquoi. En abordant dans son appel à communications le thème des
Postcolonial Studies, le colloque a précisé des interrogations qu'il faudra
continuer d'explorer. Enfin, en donnant la parole à plusieurs chercheurs
originaires des anciennes colonies, cette rencontre a ouvert la porte à une
décolonisation des esprits qui pourrait bientôt déboucher sur une géographie
(enfin) décentrée. Cette quête épistémologique, qui a donné ici beaucoup de
place au terrain, devra donc se poursuivre par le questionnement constant des
principes et des pratiques des uns et des autres, en insistant sans doute
davantage sur la géographie de l'Autre que sur une géographie de l'Ailleurs.
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