L'incroyable histoire du coq qui ne voulait pas fermer son bec

Comme la suite d’une série, après le mouton et le homard, l’histoire tout
aussi incroyable d’un coq qui ne voulait pas fermer son bec. Les mots de
Thomas Gerbeaux et les illustrations graphiques de Pauline Kerleroux ouvrent
une nouvelle fois le dialogue entre humains et animaux, pour rappeler que les
premiers ne sont bel et bien pas les seuls habitant de notre planète. Ayant
grandi, Jeanne a dû quitter l’île des Moutons pour poursuivre sa scolarité sur
la côte. Mais un fait divers survient, qui la pousse à retourner sur l’île de
son enfance. Maurice, le coq de l’une des fermes s’est vu interdire de
chanter. Les voisins, des Parisiens venus passer leur retraite sur l’île,
clament qu’il les empêche de dormir. Un avocat prend alors le parti du coq et
découvre un vieil édit royal du Moyen Âge qui stipule que les procès entre
humains et animaux doivent avoir lieu devant une Basse Cour de Justice et le
jury être composé à égalité d’humains et d’animaux. Et cet édit n’a bien sûr
jamais été supprimé. Journaliste pour la page jeune de l’Ouest Matin, Jeanne
décide de mener l’enquête avant le début du procès. Dès son arrivée sur l’île,
les surprises s’enchaînent ; la passivité du fermier devant l’injustice dont
est victime son coq, l’attitude désagréable de la voisine plaignante. Mais un
soir, Jeanne surprend une bien étrange conversation entre ces deux
personnages. Elle comprend alors que le silence imposé au coq dissimule en
réalité une sombre machination mettant en péril la qualité de vie des animaux
de l’île au profit de la production de masse. Une vérité que l’avocat de la
défense saura, heureusement, mettre à jour. Et cet avocat n’est autre que… M.
Tricot, le ministre de l’éducation qui souhaitait pourtant fermer l’école de
l’île aux Moutons dans le premier volume de la série. Comme quoi…tout arrive !
Tant que les gens seront disposés à évoluer, la cause animale aura encore de
beaux jours devant elle. Nous retrouvons avec plaisir les personnages qui font
le charme de la série de Thomas Gerbeaux et Pauline Kerleroux. La figure du
coq contribue également à faire de ce roman une véritable pépite d’humour ;
pour élaborer ce personnage, Thomas Gerbeaux s’est inspiré de l’icône du rock
français, Johnny Hallyday. Nous nous amusons sans conteste des parallèles
entre l’illustre modèle et Maurice, le « monstre sacré du coq’n’roll ». Des
jeux de mots drôles et facétieux pour un bel hommage ! À la différence des
deux opus précédents, Jeanne est la narratrice du récit, qui désormais agit
comme une grande. Prix littéraire : L’incroyable histoire du homard qui
voulait sauver sa carapace a reçu le Prix Libbylit 2020, catégorie Roman
Junior. Auteur : Thomas Gerbeaux est né à Paris dans une famille bretonne. Il
a publié de nombreux articles et écrit régulièrement pour la publicité. Après
des années passées à Paris, au Brésil et à Londres, où il vit, l’écriture lui
a permis de retrouver les plages de son enfance. Thomas Gerbeaux a remporté le
Prix des Incorruptibles 2019-2020 pour L’incroyable histoire du mouton qui
sauva une école, roman illustré par son amie d’enfance Pauline Kerleroux. La
suite de ce premier volume, L’incroyable histoire du homard qui sauva sa
carapace, également illustré par Pauline Kerleroux, a reçu le Prix Libbylit
2020 dans la catégorie Roman Junior. Site internet : www.thomas-gerbeaux.com
Illustratrice : Pauline Kerleroux est née à Quimper en Bretagne, et a toujours
dessiné. Après des études de graphisme à Penninghen Paris, elle s’installe à
Prague comme graphiste, puis à Londres comme directrice artistique.
L’incroyable histoire du mouton qui sauva une école lui a permis de revenir à
ses premières amours, l’illustration. Thomas Gerbeaux, l’auteur de ce roman,
est son ami d’enfance. Leurs souvenirs d’été aux abords de la véritable Île
aux Moutons, au large de la Bretagne, ont nourri cette série. Autres titres de
la série : \- L’incroyable histoire du homard qui sauva sa carapace (2020) \-
L’incroyable histoire du mouton qui sauva une école (2019) Collaborations de
la même illustratrice à La Joie de lire : \- Sinus & Disto (2020) avec Nicolas
Frey, Simon Aeschimann et Elvett \- Le dictionnaire des droits de l’enfant
(2019) avec Marie-Françoise Lücker-Babel