- EAN13
- 9782890243460
- Éditeur
- Les éditions de la Pleine Lune
- Date de publication
- 10/01/2012
- Collection
- Plume
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Cette histoire d’oppression, au sein d’une famille catholique bien pensante,
met en scène des interdits et des censures. Grandeurs et misères se succèdent.
En échange de l’obéissance servile de ses filles, la mère promet de les
soutenir contre le père tyrannique. Alors que les ménages s’établissent à
Montréal ou dans les banlieues, les parents s’installent dans un hôtel aux
quatre chemins d’un village désert. Une forêt impénétrable entoure le commerce
où les clients habituels ressemblent aux personnages de Hugo et de Gorki. À
l’arrivée, la mère jette aux ordures les livres destinés aux enfants. Le père
multiplie ses discours d’arrière-garde condamnant la vie intellectuelle. Les
deux sœurs rêvent très tôt d’une idylle, la seule réussite conséquente à
Saint-Colomban. La cadette trouve un mari tandis qu’Évelyne, l’aînée, poursuit
de longues études contre la volonté de ses parents. « J’avais une obligation
de déracinement. Mes interrogations dépassaient ma personne, j’avais à vaincre
l’inertie ambiante, la somnolence collective, la pensée qui avait capitulé. »
met en scène des interdits et des censures. Grandeurs et misères se succèdent.
En échange de l’obéissance servile de ses filles, la mère promet de les
soutenir contre le père tyrannique. Alors que les ménages s’établissent à
Montréal ou dans les banlieues, les parents s’installent dans un hôtel aux
quatre chemins d’un village désert. Une forêt impénétrable entoure le commerce
où les clients habituels ressemblent aux personnages de Hugo et de Gorki. À
l’arrivée, la mère jette aux ordures les livres destinés aux enfants. Le père
multiplie ses discours d’arrière-garde condamnant la vie intellectuelle. Les
deux sœurs rêvent très tôt d’une idylle, la seule réussite conséquente à
Saint-Colomban. La cadette trouve un mari tandis qu’Évelyne, l’aînée, poursuit
de longues études contre la volonté de ses parents. « J’avais une obligation
de déracinement. Mes interrogations dépassaient ma personne, j’avais à vaincre
l’inertie ambiante, la somnolence collective, la pensée qui avait capitulé. »
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