Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets, Où l'on essaie de déterminer ce qu'il faut croire de leurs retours périodiques, et de la gradation en plus ou moins froid de notre globe
EAN13
9791037028488
Éditeur
Hermann
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets

Où l'on essaie de déterminer ce qu'il faut croire de leurs retours périodiques, et de la gradation en plus ou moins froid de notre globe

Hermann

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Traduction et présentation de Muriel Collart Préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie
En 1777, Théodore Mann soutenait devant ses pairs de l'Académie de Bruxelles
que la terre subissait un réchauffement climatique général et irréversible. Il
s'opposait ainsi à l'opinion dominante qui interprétait les grands hivers du
XVIIIe siècle comme un signe de refroidissement du globe et à la théorie de la
terre de Buffon. Fondée sur les descriptions des phénomènes atmosphériques
laissées par les auteurs anciens et leur comparaison avec le climat du XVIIIe
siècle, Mann développa son hypothèse en 1792 dans les Mémoires sur les grandes
gelées et leurs effets. Sans négliger le rôle du facteur anthropique (en
particulier l'intensification de l'agriculture, la déforestation et
l'asséchement des zones humides) dans le processus, Mann le juge insuffisant
pour expliquer le global warming. Partisan d'une conception plutonienne de la
formation de la terre, adhérant à l'idée cartésienne d'un feu central, Mann
avança que le principe de chaleur, libéré par la combustion opérant au coeur
du globe, se dégage à la surface de la terre et en augmente progressivement la
température. Mann anticipe sur le débat qui agite la communauté scientifique
actuelle, que l'on sait partagée entre la causalité attribuée aux activités
humaines et la logique propre des causes naturelles.
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