- EAN13
- 9782702209622
- ISBN
- 978-2-7022-0962-2
- Éditeur
- Cercle d'art
- Date de publication
- 23/02/2012
- Collection
- Découvrons l'art-XXe siècle
- Nombre de pages
- 68
- Dimensions
- 31,3 x 24,7 x 1,2 cm
- Poids
- 720 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Nous n’avons pas à savoir qui est personnellement Béatrice Englert, mais nous avons à comprendre en quoi le monde des Têtes de Béatrice Englert est parent du monde des Masques, des Orateurs ou des Vigies de la même créatrice. Ainsi nous découvrirons la présence d’un certain style, c’est-à-dire une manière particulière de traiter un sujet, de faire servir le sensible à la représentation.
Il y a, dans l’œuvre de Béatrice Englert, une cohésion interne qui n’est justiciable que de la logique du sentiment. C’est ainsi que des œuvres qui semblent s’éloigner du thème principal des Têtes, par exemple les Masques (ce peuvent être des masques à gaz, connotés de manière sinistre avec les pires dangers qui ont menacé et menaceront encore à l’avenir l’humanité) s’intègrent parfaitement à l’ensemble. Le monde créé par l’artiste se définit ainsi par ce qu’il intègre : ici l’idée d’une menace, mais aussi par ce qu’il exclut : on a vu plus haut qu’il ne saurait être question de « faire joli », de rechercher des plaisirs superficiels d’ordre décoratif.
Béatrice Englert a conquis son univers formel de haute lutte à son tour : voilà pourquoi ses peintures peuvent déconcerter autant qu’elles s’imposent au regard. Car ce sont bien là des objets esthétiques, qui s’inspirent certes du réel, mais surtout pas pour l’imiter : il s’agit plutôt de se mesurer à lui et de le refaire. La peinture d’Englert n’est pas à la remorque du monde, elle est au principe d’un monde particulier qui lui est propre.
Il y a, dans l’œuvre de Béatrice Englert, une cohésion interne qui n’est justiciable que de la logique du sentiment. C’est ainsi que des œuvres qui semblent s’éloigner du thème principal des Têtes, par exemple les Masques (ce peuvent être des masques à gaz, connotés de manière sinistre avec les pires dangers qui ont menacé et menaceront encore à l’avenir l’humanité) s’intègrent parfaitement à l’ensemble. Le monde créé par l’artiste se définit ainsi par ce qu’il intègre : ici l’idée d’une menace, mais aussi par ce qu’il exclut : on a vu plus haut qu’il ne saurait être question de « faire joli », de rechercher des plaisirs superficiels d’ordre décoratif.
Béatrice Englert a conquis son univers formel de haute lutte à son tour : voilà pourquoi ses peintures peuvent déconcerter autant qu’elles s’imposent au regard. Car ce sont bien là des objets esthétiques, qui s’inspirent certes du réel, mais surtout pas pour l’imiter : il s’agit plutôt de se mesurer à lui et de le refaire. La peinture d’Englert n’est pas à la remorque du monde, elle est au principe d’un monde particulier qui lui est propre.
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