- EAN13
- 9782889550746
- ISBN
- 978-2-88955-074-6
- Éditeur
- Héros-Limite
- Date de publication
- 18/11/2022
- Nombre de pages
- 320
- Dimensions
- 20,6 x 13,6 x 2,8 cm
- Poids
- 388 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
« Jusqu’alors j’ai marché avec vous. Je ne ferai pas un pas de plus à vos côtés ».
Il s’appelait Ignace Reiss, Steff Brandt, Hans Eberhardt et quelques autres noms d’emprunt rendus nécessaires de par son activité : agent du KGB. Sa femme, Elisabeth Poretski, raconte l’histoire tragique de cet homme, né sous le nom de Nathan Markovitch Poretski, espion soviétique influent en Europe de 1919 à 1937, jusqu’à sa rupture avec Staline. Celui qui dans son ultime lettre au « petit père des peuples » revendiquait un autre socialisme, plus authentique, fut retrouvé assassiné un mois plus tard, en août 1937, dans une rue de Lausanne. Une mort orchestrée par les siens.
Le récit que relate Elisabeth Poretski, au plus proche des faits, n’établit pas l’enquête ni ne raconte la tragédie Reiss, mais tient à montrer quelle fut la vie de cet homme et de ses proches, qui ont longtemps cru en leurs idéaux avant de les voir dépérir devant leurs yeux. Un récit qui marque les enjeux d’une époque, pas encore révolue, marquée par l’affrontement idéologique de deux blocs qui se mettent en place. Biographie historique et roman phare de la littérature contestataire de gauche, Les nôtres a marqué son époque et jusqu’à aujourd’hui. La lettre de rupture de Reiss reste un cri révolutionnaire qui influença passablement d’autres critiques du régime stalinien, dont beaucoup subiront le même sort. Victor Serge, dans un puissant hommage, voit dans cet épisode historique un élément avant coureur de « la sanglante corruption du régime stalinien [qui] gagne le mouvement ouvrier et les intellectuels avancés d’Occident ».
Il s’appelait Ignace Reiss, Steff Brandt, Hans Eberhardt et quelques autres noms d’emprunt rendus nécessaires de par son activité : agent du KGB. Sa femme, Elisabeth Poretski, raconte l’histoire tragique de cet homme, né sous le nom de Nathan Markovitch Poretski, espion soviétique influent en Europe de 1919 à 1937, jusqu’à sa rupture avec Staline. Celui qui dans son ultime lettre au « petit père des peuples » revendiquait un autre socialisme, plus authentique, fut retrouvé assassiné un mois plus tard, en août 1937, dans une rue de Lausanne. Une mort orchestrée par les siens.
Le récit que relate Elisabeth Poretski, au plus proche des faits, n’établit pas l’enquête ni ne raconte la tragédie Reiss, mais tient à montrer quelle fut la vie de cet homme et de ses proches, qui ont longtemps cru en leurs idéaux avant de les voir dépérir devant leurs yeux. Un récit qui marque les enjeux d’une époque, pas encore révolue, marquée par l’affrontement idéologique de deux blocs qui se mettent en place. Biographie historique et roman phare de la littérature contestataire de gauche, Les nôtres a marqué son époque et jusqu’à aujourd’hui. La lettre de rupture de Reiss reste un cri révolutionnaire qui influença passablement d’autres critiques du régime stalinien, dont beaucoup subiront le même sort. Victor Serge, dans un puissant hommage, voit dans cet épisode historique un élément avant coureur de « la sanglante corruption du régime stalinien [qui] gagne le mouvement ouvrier et les intellectuels avancés d’Occident ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.