Collines noires, roman
EAN13
9782221122655
ISBN
978-2-221-12265-5
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
R
Nombre de pages
544
Dimensions
24,2 x 15,6 x 3,9 cm
Poids
650 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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Collines noires

roman

De

Traduit par

Robert Laffont

R

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Du général Custer à Sitting Bull, du mont Rushmore au pont de Brooklyn, le grand roman de l'Amérique de Dan Simmons.
Indien lakota, Paha Sapa alias " Collines noires " possède un don remarquable : il lui suffit de toucher un être humain pour pénétrer sa conscience et lire dans son passé comme dans son avenir. C'est en 1876, lors de la bataille de Little Big Horn, qui oppose une coalition de tribus indiennes aux tuniques bleues du général Custer, que le jeune Indien alors âgé de onze ans découvre ses pouvoirs visionnaires et divinatoires. Entré fugitivement en contact avec Custer, Collines noires est aussitôt envahi par les pensées du chef de guerre américain, tombé au champ d'honneur. Il va devoir désormais cohabiter avec cet esprit étranger qui loge en lui. Les Collines noires (en anglais, Black Hills), c'est également le nom que les Blancs ont donné au territoire sacré des Indiens, dans le Dakota du Sud. Un lieu où, dans les années 1930, ils ont décidé d'édifier une œuvre monumentale à la gloire des Pères fondateurs de la nation américaine : les quatre célèbres statues sculptées sur le mont Rushmore, au cœur même de ce sanctuaire. C'est là que, devenu vieux, Collines noires travaille en tant que dynamiteur – caressant le rêve fou de réduire un jour en poussière ces symboles infamants de la suprématie autoproclamée de l'Homme blanc. Figure emblématique de la science-fiction, Dan Simmons se mue, avec Collines noires, en historiographe. À l'instar de son héros Collines noires, dont il narre le destin prodigieux – depuis son enfance au côté de Sitting Bull et Crazy Horse jusqu'à la fin de sa vie au mont Rushmore, en passant par ses années au sein de la troupe de Buffalo Bill, la rencontre de l'amour lors de l'Exposition universelle de Chicago de 1893 ou ses souvenirs de la construction du pont de Brooklyn –, Simmons nous invite à pénétrer la psyché des Amérindiens. Il en tire un plaidoyer vibrant en faveur d'une civilisation à la richesse incomparable, impitoyablement ruinée par le cours de l'Histoire.
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