- EAN13
- 9782221073735
- ISBN
- 978-2-221-07373-5
- Éditeur
- Bouquins
- Date de publication
- 1993
- Collection
- Bouquins
- Nombre de pages
- 1400
- Dimensions
- 20 x 13,2 x 4,6 cm
- Poids
- 355 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- danois
- Code dewey
- 198.9
- Fiches UNIMARC
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Au fur et à mesure que Hegel et Marx s éloignent, l écrivain et philosophe danois Søren Kierkegaard (1813-1855) revient au premier plan de l actualité. Hegel et Marx réfléchissaient sur le cours inéluctable de l histoire, Kierkegaard, lui, méditait sur les aléas de l existence humaine, et cela en se fondant sur sa propre expérience. C est pourquoi nous avons réuni dans ce volume les textes à caractère autobiographique.
La grande affaire de la vie de Kierkegaard aura été l amour. En vrai romantique, il avait l amour grave et mélancolique des chercheurs d absolu qui, imprudemment, mettent dans les choses humaines des exigences surhumaines, telle la constance, voire la foi. Aussi Kierkegaard s est-il projeté tour à tour dans les figures légendaires de Don Juan, de Faust et du Juif errant, symboles de l éternelle insatisfaction de ceux qui cherchent toujours. Ces figures sont au c ur d une philosophie calquée sur tous les « stades sur le chemin de la vie » : sa passion pour Régine Olsen, la rupture de leurs fiançailles, la reprise de leurs relations, la tentation de la foi, la peur de la mort. À l arrière-plan, un rêve, celui de l amour idéal : « On s explique pourquoi Dieu, lorsqu il créa Ève, plongea Adam dans un profond sommeil : la femme, en effet, est le rêve de l homme », écrit-il dans Le Journal du séducteur.
La grande affaire de la vie de Kierkegaard aura été l amour. En vrai romantique, il avait l amour grave et mélancolique des chercheurs d absolu qui, imprudemment, mettent dans les choses humaines des exigences surhumaines, telle la constance, voire la foi. Aussi Kierkegaard s est-il projeté tour à tour dans les figures légendaires de Don Juan, de Faust et du Juif errant, symboles de l éternelle insatisfaction de ceux qui cherchent toujours. Ces figures sont au c ur d une philosophie calquée sur tous les « stades sur le chemin de la vie » : sa passion pour Régine Olsen, la rupture de leurs fiançailles, la reprise de leurs relations, la tentation de la foi, la peur de la mort. À l arrière-plan, un rêve, celui de l amour idéal : « On s explique pourquoi Dieu, lorsqu il créa Ève, plongea Adam dans un profond sommeil : la femme, en effet, est le rêve de l homme », écrit-il dans Le Journal du séducteur.
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